Bienvenue sur Dandelion

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Le blog estampillé Littérature 2.0

Chroniques littéraires et observateur de la dématérialisation du Livre

vendredi 2 mai 2014

Oblivion de Joseph Kosinski

Sans être un énorme fan du genre, j'ai toujours eu un petit faible pour la SF cinématographique. A des époques différentes, j'avais donc rajouté à mon anthologie personnel des films comme la trilogie Retour vers le futur, le cultissime Stargate, La porte des Etoiles, A.I. Intelligence Artificielle pour qui je garde un petit faible encore aujourd'hui ou encore Minority Report et Le Jour d'après. Après de multiples déceptions (Je suis une légende, La Guerre des mondes...) voire de totales niaiseries dont la déception fut à la mesure de l'attente  (Prometheus) deux films m'avaient redonner une certaine appétence pour le genre, Inception et plus récemment le formidable Gravity. Ainsi, depuis le début de l'année je guettais de nouveau la perle SF qui allait me rappeler au bon souvenir de mes coups de cœurs d’antan. C'est avec un enthousiasme retrouvé que je décidais donc de donner sa chance à Oblivion non sans crainte d'y retrouver un Tom Cruise au milieu d'un navet comme La Guerre des mondes avait pu l'être.

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Synopsis:

2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.

Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.
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Adapté de son propre roman graphique dont j'ai cherché en vain des traces en France, Joseph Kosinski (véritable sosie de l'écrivain Maxime Chattam), après un esthétique Tron: L'héritage continue dans le même veine avec un projet plus ambitieux qui sans révolutionner le genre, nous épate dès les premières minutes par le sublime de ses images ; le New-York ensablé est saisissant, les décors de la Tour (la base de Tom Cruise et Andrea Riseborough), très convaincants. 

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Avec un scénario au rebondissement inattendu et qui tient en haleine non sans nous faire sourire un peu dans le dénouement final un poil too much, Oblivion est plutôt réussi en se classant résolument plus du coté de la SF conceptuelle que du blockbuster de base. 

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Avec un duo de seconds rôles féminins dont la distribution aurait dû me mettre la puce à l'oreille quant au grand rebondissement sur lequel tout le scénario repose ; pourquoi, en effet, n'est-ce pas la plus canon, Olga Kurylenko, celle qui a remplacé Jessica Chastain et Olivia Wilde (excusez du peu) dans le rôle de Julia, qui joue ce qui est dans les prémices, le faux premier rôle féminin au coté de Tom Cruise, finalement occupé par une méconnaissable Andrea Riseborough rousse et qui maîtrise à la perfection l'expression d'étonnement craintif (elle a dû obtenir le rôle rien qu'avec ça et peut être un peu aussi grâce à ses jolies fesses que l'on peut entrapercevoir dans une scène revisitant le mythe de la piscine au cinéma) devant le désir obsessionnel de son coéquipier-compagnon de comprendre ses souvenirs mal effacés ? Parce ce que évidement, les apparences sont trompeuses ce que la chute d'un vaisseau spatial de retour de mission de Titan va nous faire comprendre. Pas en ce qui concerne l'affiche, tout aussi réussie esthétiquement que le film.             


AL


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